Tempo, le réseau des musiques actuelles de la Métropole grenobloise rassemble 25 structures (salles, festivals, producteur.rice.s de spectacles, studios d’enregistrement et acteur.rice.s de l’éducation populaire). Cet écosystème dense est une richesse pour la métropole et l’ensemble de ces structures œuvrent pour la promotion de la création et l’accès à la culture au plus grand nombre. La majorité d’entre elles est en partie financée par des partenaires publics et particulièrement par l’échelon communal. Dans la perspective des élections municipales en 2026, Tempo propose de questionner les candidat.e.s à la Mairie de Grenoble sur leur projet de politique culturelle, comme cela avait déjà été le cas en 2014 et en 2020. À l’échelle nationale, les communes consacrent 7,6% de leur budget aux dépenses culturelles quand Grenoble a fait le choix depuis plusieurs années d’y consacrer 10% de ses dépenses, soit 27 millions d’euros par an. Cette politique volontariste n’est pas pour autant gage de sécurité pour le secteur dans un contexte où les baisses sur les budgets culturels deviennent la norme à tous les échelons des collectivités. Il est donc important que les candidat.e.s aux municipales puissent présenter leur programme culturel, et notamment en faveur des musiques actuelles, et répondre aux interrogations des acteur.rice.s de la filière attaché.e.s à cette richesse locale. Nos interrogations portent particulièrement sur le budget, la culture la nuit, les actions culturelles, les grands événements et équipements de la Ville et la liberté de création.
En présence de*
Baptiste Anglade – NPA RévolutionnairesAllan Brunon – La France InsoumisePierre-Edouard Cardinal – Grenoble la belle ambition !Alain Carignon – Réconcilier GrenobleRomain Gentil – Grenoble Capitale CitoyenneHervé Gerbi – Nous GrenobleLaurence Ruffin – Union de la gauche écologiste et citoyenneReprésentant.e à définir – Grenoble Alpes Collectif
*Classement par ordre alphabétique des noms de famille
Places limitées – Gratuit sans réservation